La CGT, qui avait soutenu François Hollande en 2012, ne devrait pas donner de consigne de vote, ce qui a donné lieu à une curieuse formule de M. Martinez : «On fera attention à ce qu’on dira au deuxième tour. On ne va pas renouveler l’idée de s’opposer à l’un, car c’est voter pour l’autre.»
La CGT entend faire barrage aux «idées nauséabondes» de l’extrême droite.
Elle «continuera son combat, a déclaré M. Martinez, contre la propagation et la normalisation des idées du Front national» qui «ne sont basées ni plus ni moins sur l’exclusion, le rejet ou la stigmatisation de l’autre» et «sont aux antipodes de nos valeurs républicaines dont la laïcité et l’égalité sont les éléments fondateurs».
Sur ce sujet, le secrétaire général de la CGT s’est dit désireux de «travailler avec toutes les organisations syndicales, y compris avec la CFDT, si nous y arrivons». Dans un second temps, il a retiré le « si »…
Le Monde