C’est une des nouvelles règles du Sénat : les élus de la chambre haute sont désormais sanctionnés financièrement en cas de trop fort absentéisme. 14 sénateurs ont ainsi été sanctionnés, en mai 2016, à cause de leurs trop nombreuses absences. C’est par exemple le cas de Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, reconnu coupable d’avoir trop séché les questions au gouvernement.
L’élu socialiste, soutien de premier ordre d’Emmanuel Macron, a ainsi fait part de son désarroi. Cité par Le Point, le lyonnais dit :
Mes revenus sont plafonnés, je ne touche donc rien en tant que maire de Lyon et président de la métropole, je suis donc tombé à 4.000 euros par mois.
Une baisse de revenu qui, selon les propres mots de Gérard Collomb, ressemble à “un vrai cauchemar”.
Mais le sénateur-maire ne regarde pas uniquement de son côté. Cette réforme du Sénat l’inquiète pour son train de vie mais aussi pour la bonne marche du Parlement. Il ajoute :
Dans ces conditions, on n’aura bientôt plus comme sénateurs que des mauvais, des apparatchiks de partis et des retraités.
Gérard Collomb, 69 ans, est entré en politique à la fin des années 60, siégeant dès 1977 au conseil municipal de Lyon. Élu député en 1981, il est sénateur depuis 1999 et maire de Lyon depuis 2001.
Le Lab