Elle a succombé à de violents coups au visage et a été poignardée 26 fois. Les enquêteurs ne parviennent pas à l’identifier. Accolée au portrait-robot, une description est jointe par les gendarmes. La victime mesure 1,67 m pour 50 kilos. Châtain foncée au naturel, elle avait teint ses cheveux ondulés et mi-longs en roux. Son oreille gauche est percée de trois trous, la droite d’un seul. Une photo du bracelet qu’elle portait au poignet gauche lors de sa découverte a également été diffusée : tressé et de couleur foncée.
Selon les enquêteurs, la jeune victime a succombé à « une agression extrêmement violente ». Lorsqu’elle a été découverte, elle « était totalement méconnaissable » au point de ne plus avoir de dents, avait décrit le parquet de Lons-le-Saunier. Elle avait été entièrement dénudée et son corps était lardé de 26 coups de couteaux au niveau du flanc gauche et des cervicales. Aucun n’a été mortel. « Le décès a été causé par l’ensemble des coups, notamment au niveau du visage », selon magistrat qui évoque « une volonté de faire souffrir ».
Le décès remonte à quatre ou huit jours avant la découverte du cadavre, qui ne montrait pas de trace d’atteintes sexuelles. « On exclut l’idée que c’était une marginale qui vivrait dans la rue », explique le procureur. L’autopsie n’a pas relevé de traces d’alcool ou de stupéfiants, et montré « une jeune femme soignée de sa personne à la dentition saine », a-t-il ajouté.
(…) Le Parisien