Mercredi 11 janvier, deux très jeunes Roubaisiens comparaissaient devant le tribunal de Dunkerque pour, entre autres, des cambriolages dans la cité de Mélusine et une course-poursuite, avec la police, sur l’A25
Le 29 novembre 2016, Amrane Chakal et Yanis Attal, deux Roubaisiens de 19 et 18 ans, sont en plein cambriolage à Bailleul. Sans penser à la présence d’une alarme. Vers 10h30, les policiers sont alertés. En arrivant, ils remarquent une Audi A3, dans laquelle ils retrouvent des objets volés lors de cambriolages antérieurs, moteur tournant avant d’apercevoir deux individus en fuite. Quelques secondes plus tard, les forces de l’ordre allaient se lancer dans une course infernale.
Après avoir pris la fuite à pied, les deux Roubaisiens s’introduisent dans une propriété, montent dans une camionnette (un Renault trafic) et démarrent sur les chapeaux de roue. C’est alors que les policiers, observant le véhicule portes arrières ouvertes, lancé à toute vitesse vers l’A25 le poursuivent. Les agents auront affaire à une course-poursuite, digne d’un film.
Vers 10h30, le trajet infernal est lancé, sans risque au départ. Mais les deux cambrioleurs, guidés par la peur, ne prennent pas en considération les policiers et continuent leur route. Ils slaloment entre les voitures, en jetant des objets par la fenêtre pour tenter de les ralentir. La course-poursuite ne s’achèvera qu’à 11h20 à Marcq-en-Baroeul, près de Lille. Les policiers, de la division Bailleul-Armentières, épaulés de leurs confrères, feront face à deux jeunes Roubaisiens qui refusent d’obtempérer, mais les interpelleront quelques secondes plus tard dans un jardin.
Mercredi 11 janvier, les deux jeunes hommes comparaissaient devant le tribunal de Dunkerque pour des faits de vols, recels, refus d’obtempérer avec la circonstance aggravante de mise en danger de mort après s’être lancés dans une course-poursuite sur l’A25 avec la police.
Amrane Chakal et Yanis Attal, deux récidivistes aux casiers judiciaires déjà bien chargés, ont été condamnés à purger une peine de trois ans de prison ferme, avec maintien en détention et à indemniser les victimes des vols commis.
