Deux détenues radicalisées, emprisonnées à Fleury-Mérogis (91), sont jugées ce jeudi après-midi pour menaces de mort et outrage à l’encontre du personnel pénitentiaire et de co-détenues. Jeunes mères, les deux femmes ont largement perturbé la vie de la nurserie au sein de la prison, par leur comportement violent et prosélyte, selon plusieurs sources pénitentiaires.
Après des mois de terreur au sein du quartier Femmes de Fleury, qui ne comprenait jusque-là ni quartier disciplinaire ni quartier d’isolement, une détenue a osé porter plainte, épaulée par la suite par le témoignage d’autres détenues.
Les deux jeunes femmes, par ailleurs liées à des détenus terroristes, n’auraient cessé d’harceler physiquement et verbalement le reste de la détention et l’encadrement, allant jusqu’à tordre les bras de celles qui refusaient de se plier à leur prosélytisme mais aussi à se jeter dans les escaliers pour faire croire qu’elles étaient maltraitées par les surveillants, puis affirmant être possédées par les Djinns.
Des mesures de placement sont en cours d’élaboration pour leurs bébés, tous deux nés au mois de mai 2016. En effet, il apparaîtrait que pour mener leurs actions violentes, elles aient confié la garde des nourissons à d’autres détenues.
Marcel Duredon, représentant FO de Fleury-Mérogis, met en exergue le fait qu’au sein du quartier des femmes, le nombre de détenues pour terrorisme est passé de 9 à 23 au cours de ces cinq derniers mois, soit désormais 10% des effectifs. Des chiffres qui devraient être revus à la hausse alors que se profile le spectre des revenants de Syrie.
Merci à Lilib