En réponse à la missive d’une mystérieuse expéditrice, le seul survivant des commandos qui ont frappé Paris a rédigé depuis sa cellule une lettre dans laquelle il évoque notamment son rapport à la religion. Elle permet de cerner quelque peu la personnalité du terroriste.
Seul survivant des commandos qui ont frappé Paris le 13 Novembre, Salah Abdeslam reste l’objet de moult spéculations, certainement renforcées par son refus de collaborer. Son attitude le soir des tueries suscite hypothèses, intuitions, voire théories du complot. Devait-il, lui aussi, mourir en martyr ? S’est-il dégonflé ? Sa ceinture d’explosifs, retrouvée dans une poubelle, s’avérait-elle défectueuse ? Etait-il, tout simplement, déterminé à tuer au nom de l’Etat islamique (EI), lui qui, quelques semaines avant les attentats, écumait encore les discothèques belges ?
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Ces extraits confirment a minima l’extrême religiosité dans laquelle Salah Abdeslam semble s’être installé : «Je ne cherche ni à m’élevé sur terre ni a commettre le désordre, je ne veux que la réforme, je suis musulman, c’est à dire soumis à Allah qui m’a créé et qui par sa grace ma harmonieusement faconné ainsi que toi et tous ceux qui existe, a partir de la pluie il nous donne toute sorte de fruit pour nous nourrir. Est-tu soumise? Sinon Alors dépêche toi de te repentir et de soumettre à Lui n’écoute pas les gens mais plutôt les paroles de ton Seigneur. Il te guidera. »
S’agira-t-il des seuls mots de Salah Abdeslam à disposition de la justice française ?
Libération