Ils suivent des formations courtes, démarrent plus vite dans la vie active, accèdent moins facilement à la culture ou aux soins… les jeunes des milieux ruraux expriment un “sentiment préoccupant d’abandon”, relève un rapport du Conseil économique social et environnemental (CESE) publié mercredi.
“Ce qui est inquiétant, c’est le nombre de jeunes qui sont sans emploi et sans formation” dans les campagnes, relève Bertrand Coly, un des rapporteurs de l’enquête, dans un entretien avec l’AFP.
Selon le rapport, les jeunes âgés de 18 à 24 ans, à la fois sans emploi et sans formation, sont proportionnellement plus nombreux à la campagne qu’en ville (24,4% contre 20,8%).
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Le manque de “mobilité” est également très pénalisant, relève Bertrand Coly, éducateur spécialisé et ancien secrétaire général du MRJC (Mouvement rural de la jeunesse chrétienne). “32% de ces jeunes ne se sont pas rendus à un entretien d’embauche faute d’avoir un moyen de transport”
Le Point
Merci à Lolo