Dans l’interview de Claude Arnaud, le maire disait : “Lunel, sociologiquement, se signale par la présence d’une forte communauté musulmane qui peut être la passerelle vers des musulmans plus radicalisés, avec une mosquée dont on a dit qu’elle avait été salafiste”.
De quoi faire bondir l’opposition municipale, que nous citions mercredi 11 janvier, mais aussi le Mrap. Ce mercredi matin, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples se fendait d’un communiqué. “Dans l’article du Midi Libre, le maire de Lunel dresse un lien direct entre le nombre de musulmans à Lunel et la radicalisation ‘qui engendre des tueurs’. Pour le comité du Mrap Lunellois/Petite Camargue ce raccourci est dangereux, d’autant qu’il émane du premier magistrat, garant de la sécurité de tous les Lunellois.” (…)
“Tous les milieux, toutes les origines”
“Les analyses faites au niveau national montrent que tous les milieux, toutes les origines peuvent être touchés par le phénomène de radicalisation, et que majoritairement, celle-ci se fait, à la base, sur des critères non religieux. Alors que les musulmans sont également touchés dans leur chair, à Nice comme au Bataclan, et bien sûr partout dans le monde, qu’ils se sont associés aux hommages aux victimes des attentats en particulier lors de cérémonies œcuméniques en l’église de Lunel, qu’il est aujourd’hui plus que jamais nécessaire de rassembler, toute stigmatisation peut engendrer tensions et situations de violence”…
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Merci à Lilib