Le candidat à la primaire s’exprimait samedi à La Bellevilloise lors du rassemblement du Mouvement des jeunes socialistes. Devant un public a priori hostile, il a déroulé un projet ancré à gauche et évité les sujets qui fâchent.
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«Quand je me suis engagé en politique, l’idée était au fond que la jeunesse était forcément progressiste. Ça n’était déjà pas tout à fait vrai. Mais aujourd’hui, avec le regard que la société porte sur la jeunesse, avec cette forme de pessimisme qui peut étreindre la jeunesse…», a-t-il semblé regretter, sans terminer sa phrase. Il a ensuite poursuivi: «La jeunesse de France est diverse, belle, de toutes les couleurs. Et moi j’étais maire d’une ville qui reste la plus jeune de France! Mais dans le monde d’aujourd’hui, avec les dangers qu’il porte (…) une partie de la jeunesse n’est pas seulement tentée par l’abstention, le rejet du système, la révolte, l’indignation… Mais elle est tentée par l’extrême droite», a-t-il alerté. «Et vous le savez, parmi les jeunes qui votent, le FN fait des scores impressionnants, et il est aujourd’hui le premier parti», a-t-il encore prévenu, comme pour se placer en meilleur rempart.
Le Figaro
Merci à Lilib