Les services de renseignement allemands pensent que le terroriste était sous l’emprise de la drogue au moment de passer à l’acte. Son activité connue de dealer aurait par ailleurs induit en erreur la police criminelle.
L’enquête concernant Anis Amri a déjà révélé que le terroriste jouait les dealers de drogue pour se faire de l’argent. Mais «Welt am Sonntag» annonce que le Tunisien était lui-même accro à la cocaïne et à l’ecstasy. Il était probablement sous leur emprise lorsqu’il a foncé tout droit sur le marché de Noël de Berlin, le 19 décembre 2016.[…] […]des dealers berlinois ont déclaré aux services de renseignement que le jihadiste était un consommateur régulier de drogue. Dans ses jeunes années en Tunisie, il avait d’ailleurs été arrêté plusieurs fois pour des délits liés à la drogue.
Les autorités cherchent désormais à déterminer si l’activité de dealer d’Amri peut avoir entraîné un désintérêt des services de sécurité, rapporte «Bild». Il est en effet possible que la police criminelle allemande n’ait pas suspecté qu’un toxicomane puisse être également un soldat du groupe Etat islamique.