Dans “Zemmour et Naulleau”, mercredi soir sur Paris Première, l’académicien dévoile son penchant pour l’ex-Premier ministre. Extrait exclusif du Point. .
Des sondages en baisse, une gifle qui a fait le tour des médias traditionnels et sociaux, un deuxième débat où il a été la cible des autres prétendants…, Manuel Valls connaît une fin de campagne pour la primaire de la gauche compliquée. À la veille de0: Alain Finkielkraut. L’auteur de La Défaite de la pensée l’annonce dans l’émission Zemmour et Naulleau, diffusée mercredi soir sur Paris Première.
Primaire de la gauche : Finkielkraut vote Valls par LePoint
“Il est possible – ma décision n’est pas encore prise – que je vote pour lui ! ” lance l’écrivain, expliquant que l’ancien Premier ministre “a su tenir sur la question essentielle de la laïcité une position intransigeante“. “Mais je ne le ferais pas la joie au cœur parce que la réforme de l’école qui s’est faite sous son gouvernement a été le dernier clou dans le cercueil. Je n’oublie pas cela“, nuance-t-il devant Éric Naulleau et Éric Zemmour.
Si Alain Finkielkraut révèle aux deux chroniqueurs ne pas être allé voter à la primaire de la droite, il assure en revanche que celle organisée par la gauche (qui se déroule les 22 et 29 janvier) l’intéresse.
L’essayiste juge également plusieurs autres prétendants à la présidentielle. Mélenchon ? “Je considère que c’est un tribun qui a des qualités absolument remarquables, qui pourrait avoir une très grande puissance d’incarnation“, lance-t-il, regrettant cependant que le candidat de la “France insoumise” ait une adoration “sans nuance” pour Robespierre ou des passions pour “des dictateurs“. François Fillon ? “Il a mené une bonne campagne à partir du moment où il a compris que les seuls problèmes de la France n’étaient pas des problèmes qu’économiques“, poursuit Finkielkraut, même si “son tropisme poutinien” l’inquiète. Pour finir, l’académicien assure qu’une élection de Marine Le Pen ou d’Emmanuel Macron ne le satisferait pas.