Le Premier secrétaire du parti socialiste espère que la mobilisation sera suffisamment forte ce dimanche pour répondre au succès de la primaire de la droite. Et se dit que l’on enterre un peu vite les chances du candidat qui sera investi la semaine prochaine.
Faut-il y voir une forme de déni? Jean-Christophe Cambadélis veut encore croire aux chances du candidat qui sera investi dans le cadre de la primaire de la Belle alliance populaire. Interrogé ce dimanche par Le Parisien, le Premier secrétaire du Parti socialiste refuse de considérer que le candidat qui sera investi dimanche prochain n’aura qu’un rôle de figurant dans la prochaine campagne présidentielle.
“Les enjeux de cette présidentielle vont transcender les clivages de personnalités”, fait-il savoir. Il estime que la primaire ne sera réussie que si au moins 1,5 million de Français se rendent dans l’isoloir. Pour lui, il est primordial que les électeurs prennent conscience des enjeux de la future campagne présidentielle, en mesure de “transcender les clivages de personnalités”. Il rappelle le danger de la candidature de Marine Le Pen. “On ne veut voir qu’un Macron meilleur troisième. Alors qu’elle est en tête, forte du précédent Trump, du Brexit et du soutien à peine voilé de Poutine. J’ai de grandes inquiétudes quant à la suite.Si elle n’est pas éliminée au premier tour, je crains tout au second”, menace-t-il. […]