Deux des agresseurs ont été arrêtés. Les 3 autres ont été identifiés et sont recherchés par les agents en charge de l’enquête. la jeune femme de 20 ans se remet peu à peu des blessures causées par ses agresseurs, une bande de militants de l’ultragauche. Elle a perdu un morceau de dent, des hématomes sur le corps, le coin de son oeil a été endommagé par un coup de pied et elle souffre de trois traumatismes au crâne.
La Gaceta a pu s’entretenir avec la jeune femme brutalement agressée à Murcia. ELle raconte qu’elle prenait un verre avec des amis dans un bar et qu’elle est sortie fumer une cigarette. Au moment où elle regarde en direction de la porte, une fille du groupe d’agresseur la bouscule brusquement. Le groupe la couvre d’injures : “Sale truie, on va te tuer”, dit-elle avoir entendu.Puis, la jeune femme à l’origine de l’agression se met en retrait et les gaçons du groupe se mettent à la frapper.
(…) La jeune fille relate qu’alors qu’elle tentait de se protéger au sol, “ils ont commencé à me shooter dans la tête”. …)
Interrogée sur la cause de l’agression, elle affirme : “je ne portais aucun signe polique. Seulement un bracelet aux couleurs du drapeau espagnol. C’est pour ça qu’ils m’ont frappée. Ils veulent nous interdire d’arborer notre drapeau.”
La jeune fille assure qu’elle ne milite dans aucun groupe politique et n’a jamais eu par le passé le moindre contact avec les agresseurs (…)
la qualification de “délit de haine” est envisagée
Des sources de la police nationale de Murcie assurent à la Gaceta que “nous sommes face à mode opératoire propre à ces groupes “antifascistes” autoproclamés, qui attaquent toujours en groupe et en surnombre”. Nos sources confirment que parmi les personnes identifiées, plusieurs ont des antécédents avec la police, ce qui leur a permis de présenter des photos à la victime.
“Une agression pour des motifs idéologiques, cela fait partie des crimes de haine. Nous traiterons cette affaire comme un crime de haine.”
(…) Gaceta