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C’est la fin d’une aventure de plus de 35 ans. L’Hebdo va mettre la clé sous le paillasson en raison d’une «situation économique déficitaire permanente». Le titre paraîtra pour la dernière fois le 2 février. Le magazine romand, créé le 11 septembre 1981, perdait depuis plusieurs années des lecteurs et des recettes publicitaires. Cette disparition affecte 37 emplois, un nouveau coup dur pour la presse romande.

Le titre affiche un résultat négatif depuis 2002. Rien que sur ces quatre dernières années, il a perdu plus de la moitié de ses revenus publicitaires, explique Ringier, l’éditeur.

«C’est un nouveau coup très dur» pour la presse romande après les récentes restructurations à 24 heures et à La Tribune de Genève, relève le gouvernement vaudois dans un communiqué. La disparition de l’Hebdo basé à Lausanne est «un nouvel appauvrissement de la diversité et de la pluralité de la presse, au détriment de la qualité de l’information».

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Si beaucoup de gens, professionnels de la presse ou lecteurs, parlent de coup dur et de tristesse à l’annonce de la fin de L’Hebdo, d’autres semblent plutôt s’en réjouir. Du coup, ils pointent la dimension politique de l’événement.

Sur Facebook, l’UDC Yvan Perrin écrit lundi: premières conséquences, le Parti socialiste et le Nouveau mouvement européen suisse (NOMES) devront désormais payer leur propagande.

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