Cinq personnes ont été interpellées, mises en examen et écrouées la semaine dernière dans le cadre d’une enquête sur le démantèlement d’un réseau d’immigration clandestine. Chacune d’entre elles avait un rôle bien défini. A 15.000 euros le passage, le réseau aurait engendré 750.000 euros en moins d’un an.
C’est un réseau aguerri et rompu aux modes opératoires de la police qui vient d’être neutralisé, selon les enquêteurs. Cinq personnes suspectées d’appartenir à un réseau de passeurs de migrants originaires du Sri Lanka ont été interpellées la semaine dernière, à Paris et dans sa région. Entendus en garde à vue et mis en examen pour “aide à l’entrée et au séjour irréguliers”, les cinq hommes ont été placés en détention provisoire, a appris BFMTV.com.
L’enquête débute en mars dernier quand un homme de nationalité sri-lankaise est intercepté à l’arrivée d’un vol à l’aéroport de Roissy, alors qu’il dispose d’un passeport usurpé. Il est placé en garde à vue après avoir refusé à plusieurs reprises d’embarquer sur un vol retour. Rapidement, il va expliquer aux policiers qu’il est arrivé en France par le biais d’un réseau de passeurs. Depuis son arrivée à Paris, ce dernier le harcèle pour récupérer les 15.000 euros qu’il lui doit.
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