Le perdant de la primaire a fait savoir vendredi à Bordeaux qu’il ne serait pas «une solution de repêchage». En cas d’«empêchement» du candidat, Les Républicains devraient improviser.
C’est non, «clairement et définitivement»: interrogé à plusieurs reprises par la presse locale, vendredi matin, avant la réunion du Conseil de Bordeaux Métropole, Alain Juppé a fait savoir qu’il ne se considérait pas comme «une solution de repêchage» en cas de retrait de François Fillon de la campagne présidentielle.
«La polémique est préoccupante, a-t-il commenté, mais cela ne change rien à ma décision, parce que la primaire a eu lieu et que les électeurs se sont prononcés.»
Le maire de Bordeaux avait prévu d’être à Paris dimanche pour participer au meeting du candidat de la droite et du centre à la Porte de la Villette, il a confirmé que François Fillon pourrait compter sur lui: «Je l’écouterai avec beaucoup d’attention, a-t-il promis. Il faut que la campagne commence sur le fond, maintenant.» (…)
Les Républicains peuvent toujours désigner un autre candidat, à condition bien sûr de trouver un volontaire. Joint par Le Figaro, l’entourage de Nicolas Sarkozy s’est montré tout aussi définitif qu’Alain Juppé: «La question ne se pose pas, basta!».