Il était midi jeudi lorsque la nouvelle est venue soulager les inquiétudes des ONG: ancien ministre de l’intérieur de Gambie de 2006 à 2016, Ousman Sonko a été arrêté dans le canton de Berne. Il est soupçonné d’avoir participé aux répressions attribuées au régime du président en exil Yayah Jammeh, alors qu’il était le bras droit de ce dernier. Arrestations arbitraires, assassinats et tortures: les opposants au régime aujourd’hui renversé formulent de lourds griefs à son encontre.
Les circonstances de l’arrestation d’Ousman Sonko sont particulières. Mercredi, l’émission de la SRF Rundschau révélait que l’ex-ministre a déposé une demande d’asile en Suisse. Le 14 novembre dernier, il a été attribué par la Confédération au canton de Berne. Il était hébergé depuis dans le centre d’accueil de requérants de Lyss (BE). Dans la foulée de ces révélations médiatiques, l’ONG Trial International basée à Genève a déposé une plainte pénale auprès du Ministère public bernois.
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