Des représentants de la communauté musulmane ou chrétienne qui font fi du droit suisse en mariant des mineurs: le Service contre le mariage forcé s’inquiète de ces pratiques. L’an dernier, il a eu connaissance de 21 mariages religieux avec des jeunes filles âgées de 14 ans à 17 ans, à Berne, à Zurich ou à Soleure, relatait hier la NZZ am Sonntag . Dans la majeure partie des cas, il s’agissait d’adolescentes originaires de Syrie, d’Afghanistan, d’Irak, d’Erythrée, de Somalie, du Kosovo et de Macédoine.
«La tendance est en hausse. Elle s’explique par les nouvelles vagues d’immigration. C’est un nouveau défi», affirme Anu Sivaganesan, responsable du Service contre le mariage forcé, qui est actif dans toute la Suisse. Selon cette dernière, il y a beaucoup plus de cas que ceux qui sont déclarés à son service: les victimes n’osent pas se manifester par loyauté envers leur famille ou par peur. «En Suisse romande aussi le phénomène existe, c’est certain. Et cela concerne toutes les religions, pas seulement l’islam.»
Merci à Pythéas