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02/02/2017


31/01/2017

Depuis 2012, près de 300 Françaises ont rejoint la Syrie. Dans le jargon djihadiste, on les appelle les « sœurs ». La France a découvert leur existence le 8 septembre 2016 avec l’affaire dite des bonbonnes de gaz, un commando de jeunes femmes arrêtées suite à la découverte d’une voiture piégée dans le quartier de la cathédrale Notre-Dame à Paris.

Depuis plus d’un an, une équipe de reporters a mené l’enquête sur ces femmes cachées qui jouent un rôle clé dans la sphère djihadiste. Leur outil de prédilection : Internet. C’est le plus souvent sur la Toile qu’elles rencontrent des recruteurs, préparent leur « Hijra », leur départ en zone irako-syrienne ou, pire encore, fomentent un attentat en France.

Les journalistes ont réussi à convaincre certaines de ces « sœurs » de briser l’omerta et de livrer leur histoire, malgré les menaces. Ces jeunes femmes radicalisées et ultra déterminées ont parfois à peine 15 ans et viennent de tous les milieux.

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