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À rebours des politiques actuelles d’accueil des réfugiés en Europe, jugées sévèrement par les ONG, Venise fait preuve d’une grande hospitalité…

[…] Depuis 2015 on observe la « renaissance » de la notion de ville-refuge, voire de l’engagement, différemment décliné, des pouvoirs locaux dans la prise en main des conditions et des logiques d’accueil des étrangers, qui compense une progressive déresponsabilisation étatique. Ces expériences des villes-refuges – ville d’asile, ville hospitalière ou solidaire ou encore « sanctuaire », Sanctuary city – prennent de l’ampleur et s’imposent dans le débat public.

Il ne s’agit pas pourtant de quelque chose d’inédit : la ville de Venise a une expérience d’accueil qui la caractérise. Dans les années 1990, la situation initiale n’est pas des plus simples, en raison de problèmes d’ordre matériel, sanitaire et socioculturel. L’engagement de la mairie fait la différence : elle organise des assemblées citoyennes pour discuter des modalités d’accueil et pour envisager des formes de cohabitation en interpellant directement la collectivité. Une approche « par le bas », en antithèse avec une gestion institutionnelle de l’accueil, qui s’aligne sur une gestion humanitaire souvent quantitative et anonyme. […]

Le Point

Merci à Pythéas

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