Invité du grand entretien de Forum dimanche, sur la Radio Télévision Suisse (RTS), le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez menace déjà de faire grève face aux mesures proposées par la droite et Emmanuel Macron pour le futur quinquennat présidentiel.
“Emmanuel Macron est un libéral, point“. Voilà ce que pense Philippe Martinez du fondateur du mouvement En Marche, rappelant que celui-ci était en poste au moment de la fermeture de l’usine sidérurgique de Florange, qui fait figure de combat emblématique des mouvements syndicaux français. “C’est un phénomène de mode“, ajoute-t-il.
Malgré tout, la Confédération générale du travail (CGT) appellera à voter contre le Front national (FN) en cas d’affrontement entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.
En revanche, pas question pour Philippe Martinez d’intégrer la question identitaire à l’argumentaire de la CGT. Selon lui, le report du vote ouvrier sur le FN est plutôt à chercher dans les désillusions générées par le gouvernement socialiste de François Hollande.
Si la CGT ne soutient officiellement aucun candidat, les thèses de de Benoît Hamon (Parti socialiste) et de Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) rejoignent dans les grandes lignes son programme. Le syndicat n’en demeure pas moins opposé à la proposition de Benoît Hamon de verser un revenu minimum à chacun. “On est attaché au travail et on part du principe que le plein emploi est possible“. […]