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Pour le collectif « Inventons demain », il est temps que la gauche s’intéresse à la France périphérique pour “gagner”.

Premiers signataires : Nicolas BRIEN, , Habiba BIGDADE, , Maud CLAVEQUIN et Marc-Henri DUVERNET, candidats aux législatives

L’heure est à une gauche déterminée, qui a toutes les clés en main pour l’emporter. Saura-t-elle trouver le chemin vers la « France Périphérique » ? Après avoir parlé au peuple des primaires, il faudra s’adresser au peuple de France.

Il existe une France qui ne s’intéresse pas aux primaires des partis politiques. Les partis politiques le lui rendent bien, et s’intéressent de moins en moins à elle.
Cette France se trouve de l’autre côté des périphériques, loin des transports en commun, loin des CDI, loin des métropoles. Cette France des banlieues, des territoires périurbains et ruraux est majoritaire sociologiquement mais minoritaire politiquement. Autrefois, on l’appelait la « France populaire », aujourd’hui on l’appelle la « France périphérique ».

Dans nos territoires, depuis la crise de 2008, la puissance publique n’a plus réellement de moyens pour lutter contre les mécanismes de ségrégation sociale. Alors que les «déserts» ferroviaires, médicaux, sociaux s’étendent, le mot « fonctionnaire » n’a quasiment pas été prononcé dans les débats des primaires de la gauche. Soumis à la révision générale des politiques publiques (RGPP) et au gel du point d’indice, menacés dans leur existence même par la droite thatchérienne, placés en première ligne des tensions sociales, les infirmières, les pompiers, les gendarmes, les enseignants sont pourtant le patrimoine de ceux qui n’en ont pas. […]

Le Monde

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