Enquête. Entendu par l’IGPN, l’un des policiers mis en examen après une interpellation violente à Aulnay-sous-Bois a rapporté une version des faits différente de celle de Théo, qui affirme avoir été violé avec une matraque, rapporte BFM TV.
(…) Entendu par l’IGPN, le fonctionnaire a raconté le déroulé de l’affaire. Alors qu’il patrouille avoir trois autres policiers dans la “Cité des 3 000”, connue pour être un haut lieu du trafic de drogues, il interpelle un groupe de dix individus. Le ton monte, les “jeunes” défient les forces de l’ordre. Théo, selon le récit du fonctionnaire de police, attrape un agent par le col et l’insulte. Il lui donne un coup de poing au visage.
Alors qu’il est pris à part pour être interpellé, il se débat “très violemment”. La matraque intervient à ce moment du récit : l’un des policiers l’utilise pour “frapper Théo aux jambes”, “pour l’empêcher de donner des coups de pieds”. La scène aurait été violente et des coups auraient été donnés dans une sorte de mêlée, peut-on lire sur le site de la chaine d’information en continu. Les policiers affirment que jamais il n’y a eu intention de commettre un viol.