Pour la troisième semaine consécutive, Le Canard enchaîné, à paraître mercredi, a publié de nouvelles informations sur le “Penelope Gate”. Les enquêteurs n’auraient trouvé aucune preuve matérielle du travail de l’épouse de François Fillon au Parlement. Mais, selon l’hebdomadaire, elle aurait bien touché des indemnités de licenciement.
François Fillon veut croire qu’il a réussi à inverser la tendance. Après sa conférence de presse de lundi, il a souhaité redémarrer sa campagne présidentielle et aller de l’avant. C’est sans compter Le Canard enchaîné qui va publier mercredi de nouvelles révélations autour de l’emploi d’assistante parlementaire de Penelope Fillon auprès de son mari puis de son suppléant Marc Joulaud. L’hebdomadaire a publié sa une mardi, sur les réseaux sociaux, révélant ainsi son nouveau scoop. Et ce dernier pose à nouveau de nombreuses questions.
En effet, selon Le Canard, les enquêteurs n’auraient trouvé aucune preuve matérielle du travail de l’épouse de François Fillon au Parlement. Elle aurait, en revanche, bien touché des indemnités de licenciement. L’hebdomadaire avance un chiffre : en 2002 puis en 2013, elle aurait ainsi obtenu, en deux fois, 45.000 euros d’indemnités.
Dans le détail, Penelope Fillon a perçu en août 2002 “16.000 euros d’indemnités, soit l’équivalent de cinq mois de salaire”, alors qu’elle avait retrouvé un mois plus tôt un emploi auprès de Marc Joulaud, alors suppléant de l’actuel candidat de la droite à la présidentielle, selon l’hebdomadaire satirique, qui assure qu’elle a “cumulé deux salaires durant un peu plus d’un mois”. “La législation ne prévoit pas un tel niveau d’indemnités de licenciement pour un collaborateur parlementaire”, affirme encore Le Canard. Ces indemnités portent sur la période 1998-2002, pendant laquelle l’intéressée a été rémunérée comme assistante parlementaire de son époux (165.686 euros net de salaires sur cette période, selon le site internet du candidat Fillon).
Par ailleurs, lorsque François Fillon a mis fin, en novembre 2013, au dernier contrat de son épouse à l’Assemblée nationale, celle-ci a perçu “29.000 euros” d’indemnités de licenciement pour 17 mois de travail (rémunérés 65.839 euros net, selon le site Internet du candidat de la droite).
Merci à Vlo