Conflits d’intérêts, népotisme, détournement de fonds parlementaires… Comme de nombreux médias, Mediapart s’en est pris ces deux dernières semaines à la candidature de François Fillon à la présidentielle. Et subit les foudres de la contre-attaque des partisans de ce dernier. Après la sèche réplique du candidat de la droite à une journaliste de Mediapart en conférence de presse (“Je n’ai jamais subi de redressement fiscal”), c’est au tour de son président Edwy Plenel d’être attaqué sur internet.
Depuis quelques jours, des militants pro-Fillon accusent en effet sa fille d’emploi fictif. “Eve Plenel, fille du patron de Mediapart, 3.000 euros par mois pour un emploi à mi-temps à la mairie de Paris en vivant à… Berlin !” lit-on sur des montages-photos viraux. Ils citent un portrait de “Libération” en 2016, qui précise que ces 3.000 euros correspondaient au total des deux mi-temps qu’elle avait alors.
(…) L’Obs
Attaquer la fille pour salir le journal du père est un procédé détestable. Le faire en calomniant ajoute à l’ignominie @EvePlenel @mediapart pic.twitter.com/5zGEnMrrXo
— Edwy Plenel (@edwyplenel) February 9, 2017