Mehdi Remadnia, 34 ans, a été tué mardi soir de plusieurs balles de gros calibre à dix kilomètres de Marseille, dans une rue d’Allauch, commune au nord de la cité phocéenne. Il s’agit du premier règlement de compte de l’année 2017.
Une « vingtaine de douilles de kalachnikov ont été retrouvées », indiquait dans la soirée une source policière à l’AFP. La victime a été prise pour cible « au bas d’une résidence », aux alentours de 21h, sur un boulevard de cette commune limitrophe de Marseille. La piste du règlement de compte est privilégiée par les enquêteurs.
Surnommé l’Ours de la cité Font-Vert (un des hauts lieux du trafic de drogue à Marseille), l’homme abattu était connu de la police pour son implication dans le trafic de stupéfiants : Mehdi Remadnia était sorti de prison en mai 2016, après une condamnation pour trafic de stupéfiants.
Au cœur de cette guerre, selon la presse française : les familles Tir et Remadnia sont toutes les deux originaires d’Algérie. Bien que la plupart de leurs membres soient étrangers à ce conflit, les deux clans se livrent à une lutte armée et sanglante pour la prise de contrôle des points de vente de la drogue depuis 2010.
En 2012 et en 2014, deux autres membres de la famille Remadnia, Ilias, 25 ans, et Zakary, 24 ans, frère et cousin de la victime, ont été abattus dans un règlement de compte. Plusieurs membres de la famille Tir sont également tombés : Karim, en 2014, âgé de 31 ans, Saïd, en 2011, 60 ans, ou encore Farid, 40 ans, abattu en 2012.
Les clans rivaux seraient, selon magistrats et policiers, à l’origine de 17 règlements de comptes et 5 tentatives, ayant entraîné la mort de 18 personnes et fait 10 blessés depuis 2010.
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Merci à Ranelagh
