11/02/2017
La cour d’assises des mineurs des Bouches-du-Rhône a condamné vendredi à cinq ans de prison, dont un an assorti d’un sursis avec mise à l’épreuve, un lycéen auteur de violences volontaires mortelles commises contre un septuagénaire, le soir d’Halloween 2014 à Mimet, près d’Aix-en-Provence.
Les jurés ont admis l’excuse de minorité pour ce garçon sans histoire, âgé de 16 ans au moment des faits. L’avocat général Pierre Cortès avait requis, mercredi, quatorze ans de réclusion criminelle contre lui, seul des douze accusés à être toujours détenu.
Condamnée elle aussi pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, sa petite amie s’est vue infliger quatre ans de prison dont deux ans avec sursis avec mise à l’épreuve. La cousine de cette dernière a été condamnée à un an de prison avec sursis.
Un quatrième accusé qui avait porté un unique coup de pied à Jean Jelencik, 78 ans, a bénéficié d’une requalification en non-assistance à personne en danger et a été condamné à deux ans de prison avec sursis. Ce jeune homme attribuait son geste à sa volonté de secourir une des deux jeunes filles prises à partie par la victime. […]
Sur les huit accusés jugés pour non-assistance à personne en danger, quatre ont été acquittés et quatre autres condamnés à des peines entièrement couvertes par le sursis, allant de trois mois à deux ans. Les secours avaient été prévenus tardivement et anonymement par une partie seulement des jeunes gens.
09/02/2017
14 ans de réclusion criminelle. C’est la sentence requise par l’avocat général Pierre Cortès contre un lycéen de 19 ans jugé par la cour d ‘assises des mineurs des Bouches-du-Rhône. Ce dernier est accusé de violences mortelles commises, le soir d’Halloween 2014, sur un septuagénaire à Mimet, près d’ Aix-en-Provence.
L’avocat général a demandé aux jurés de ne pas retenir l’excuse de minorité à laquelle peut prétendre l’accusé, qui était âgé de 16 ans au moment où, à coups de pied au visage, il avait frappé Jean Jelencik, 78 ans.
Merci à Pythéas