En mai 2016, Yve M. (39ans) a tué son amie Tunay G. (39 ans) de trente coups de couteau. Puis il lui a coupé la tête, le bras gauche et un doigt. Mais devant les juges, il garde le silence.
Lorsque la police a trouvé le cadavre de Tunay G., il n’était pas seulement déjà dans un état de décomposition avancée, mais il était aussi décoré de toutes sortes de pierres, de rubans et de plumes. La tête, le bras gauche et l’auriculaire droit avaient été tranchés. Rituel macabre ?
L’homme qui comparaît depuis vendredi devant le tribunal de grande instance en tant que meurtrier présumé pourrait peut-être répondre à cette question : Yve M. (39 ans), un demandeur d’asile originaire du Congo. […] […]
Yve M. et la future victime avaient fait connaissance en 2015. Tunay G. vivait alors, depuis qu’elle avait divorcé avec son mari, dans différents foyers pour sans-abri, l’accusé dans un logement pour demandeurs d’asile. Jusqu’à ce que la femme obtienne en avril 2016 un appartement à Mariendorf [quartier de Berlin] et qu’il emménage avec elle.
[…]Yve M., qui consomme de la marijuana depuis son plus jeune âge, serait atteint de schizophrénie paranoïaque accompagnée d’hallucinations religieuses. Pour cette raison, le ministère public considère qu’il constitue un danger public et souhaite l’interner dans un établissement psychiatrique.
(Traduction Fdesouche)