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Tout a commencé quand le bar a fermé. Les 60 étrangers qui étaient à bord du ferry Tirrenia pour Naples ont voulu continuer à boire. Leur objectif était de se soûler et de créer le chaos à bord du navire. C’est ce qu’ils ont fait, faisant de ce voyage un cauchemar pour les 200 autres passagers. […]

À bord du navire Janas parti lundi soir [20 février] de Cagliari en Sardaigne se trouvait un groupe de Nord-Africains qui avaient reçu il y a quelques jours un ordre d’expulsion. Une trentaine de personnes, auxquelles se sont ajoutées  d’autres immigrés nord-africains. Et c’est ainsi que le chaos a éclaté à bord. L’équipage a tenté de ramener le calme mais la situation a rapidement dégénéré. Pendant des heures, le navire a été à la merci des soixante fauteurs de trouble.

[…] le Secrétaire du SAP [syndicat autonome de la police] de Cagliari, Luca Agati : ” […] ces jeunes croient qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent une fois qu’ils ont obtenu leur fiche d’expulsion, qui est en fait un laissez-passer leur donnant la liberté de commettre des délits en Italie. Que doit-il encore se produire pour faire comprendre qu’il faut trouver une solution définitive à la question des expulsions ?”

(Traduction Fdesouche)

Source


Un voyage de cauchemar, un bateau entier quasiment pris en otage par une cinquantaine de ressortissants de pays non membres de l’UE qui ont créé à bord une situation infernale. Le ferry en question est celui de la compagnie Tirrenia qui relie Cagliari [Sardaigne] à Naples. Hier après-midi, un groupe d’immigrés est monté à bord avec une ordonnance d’expulsion : ils avaient fait croire qu’ils quitteraient le territoire italien […], mais au cours du voyage ils ont mis le navire à feu et à sang.

Salles et cabines ont été dévastées, mais les autres passagers se sont retrouvés eux aussi à la merci de la bande. Dans les différents étages du navire, en fait, il y a eu aussi un véritable assaut sur les couchettes. Les tentatives de pénétrer dans les chambres ont échoué, mais celles qui étaient restées ouvertes ont été dévastées. Et les personnes qui ont eu la malchance d’être sur le passage de ces voyous se sont fait voler et ont également été harcelées.

Avant d’arriver au port de Cagliari, le capitaine du ferry a informé la police de tout ce qui se passait à bord. Les agents de la police de Naples ont attendu l’arrivée du Janas et sont montés à bord pour vérifier ce qui venait juste d’arriver. Les cinquante immigrés ont été arrêtés et on attend maintenant quelles mesures vont être prises.

(Traduction Fdesouche)

La Stampa

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