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L’Office des statistiques national (ONS) – l’équivalent britannique de l’Insee -, a révélé les chiffres de l’immigration au Royaume-Uni en 2016. Ceux-ci sont édifiants : six mois après le Brexit, l’immigration nette est tombée à 273 000 au cours des douze mois de septembre 2015 à septembre 2016, une chute de 49 000 par rapport à la période précédente.

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Voici sans aucun doute un effet direct du Brexit. Avec près 50 000 personnes en moins, le solde migratoire britannique a atteint sur la période allant de septembre 2015 à septembre 2016 son plus bas niveau depuis juin 2014. Selon les statistiques officielles publiées ce jeudi par l’ONS, 596 000 personnes sont entrées légalement au Royaume-Uni, tandis que 323 000 en sont parties, soit un solde migratoire de 273 000 personnes. C’est 49 000 de moins que l’année précédente.

Si le résultat net est encore élevé, c’est une aubaine pour le gouvernement de Theresa May, sept mois après le référendum sur la sortie de l’Union européenne. La campagne du Brexit s’était longuement attardée sur la question de l’immigration et tout naturellement, Theresa May s’est félicitée de ce résultat tout en souhaitant en « faire davantage pour atteindre l’objectif d’un solde migratoire de seulement quelques dizaines de milliers de personnes ».  À titre de comparaison, la France, elle affichait pour l’année 2016 un solde migratoire total de 67 000 personnes selon l’Insee.

L’essentiel de ce reflux migratoire provient des citoyens originaires des pays ayant rejoint l’Union européenne en 2004 : République tchèque, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Slovaquie et Slovénie.

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