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La mère d’une collégienne toulousaine de 11 ans dénonce des violences subies par sa fille à la sortie de l’école. À l’origine de cette agression, des échanges via les réseaux sociaux.

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«Elle s’est agrippée à mes cheveux et les a tirés en me jetant au sol. Je me suis enfuie en courant pour appeler ma mère. Puis elle m’a rattrapée et les coups ont continué. Des coups de pied sur le haut du crâne avant que ma mère ne parvienne à l’arrêter», raconte cette jeune collégienne de 11 ans dont la mère a déposé plainte début février, au commissariat de police pour «violences volontaires» contre une adolescente. Scolarisée au collège Clémence-Isaure, à Toulouse, la jeune victime souffrait d’un hématome au coin de l’œil, présentait des griffures et un cuir chevelu clairsemé par endroits lié à l’arrachage des cheveux. Sa mère, Bettina, a écrit au Rectorat pour demander à ce que «des mesures de surveillance soient prises» autour de sa fille «traumatisée» et suivie psychologiquement.

Le 31 janvier vers 16 heures, à la sortie du collège, cette jeune fille est attendue par une dizaine d’individus qui la prennent à partie après des échanges sur les réseaux sociaux, sur fond de jalousie entre adolescentes. Les premiers coups pleuvent à hauteur de la rue de Cugnaux parce qu’elle aurait insulté une amie du groupe rivale et ancienne connaissance de l’école primaire, via internet. Des accusations démenties par la victime. Il faudra l’intervention de la mère de la collégienne et d’un riverain de la cité Roguet, à Saint-Cyprien, pour que l’agresseuse scolarisée au collège Lamartine, lâche sa proie. La scène de la bagarre aurait été filmée avec un téléphone par une amie de la mise en cause. Plusieurs témoins se sont émus des coups infligés à la jeune collégienne. Face à ces violences, Bettina, la mère de la victime, a déposé une première plainte. «Ma fille est très choquée, elle a peur de retourner toute seule au collège. Je l’accompagne matin et soir car la situation et très lourde et pesante…», dit-elle. L’agresseuse a elle-même déposé une plainte contre la mère de la victime lorsque celle-ci a employé la force pour la contraindre à lâcher sa fille. Quelques jours plus tard, les deux familles se sont retrouvées à la médecine légale du CHU Rangueil et le ton est monté. Des injures et des menaces auraient fusé du côté de la mère de l’agresseuse ce qui a déclenché une seconde plainte déposée par Bettina qui se dit aujourd’hui menacée. Tous ces faits font l’objet d’une enquête confiée au commissariat de quartier de Saint-Cyprien.

La Dépêche

Merci à Repp

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