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26/02/17

Une manifestation qui a ressemblé samedi à Nantes entre 2.000 et 3.000 personnes pour protester contre la venue dimanche de Marine le Pen a été émaillée par des heurts, faisant onze blessés parmi les forces de l’ordre. Selon le ministère de l’Intérieur, “11 policiers et gendarmes ont été blessés et contusionnés”. Parmi eux, un gendarme a été brûlé au deuxième degré aux jambes. Il a été hospitalisé, a précisé la gendarmerie nationale. Huit personnes ont été interpellées dont quatre ont été placées en garde à vue, d’après le ministère.



Manif anti-Le Pen à Nantes: Les images… par morandini


25/02/17


Trois gendarmes ont été blessés, a indiqué la police de Loire-Atlantique dans un tweet.

Selon la police, des cocktails Molotov ont également été lancés vers les forces de l’ordre. Des devantures de magasins ont été saccagées par divers projectiles et de la peinture, d’après la journaliste de l’AFP. Des banques et arrêts de bus avaient été protégés par des panneaux de bois. Quatre personnes ont été interpellées selon la police.

Le Figaro



Plusieurs centaines de participants ont rejoint le centre de Nantes pour ensuite y défiler. Les tramways et les bus s’abstiennent de circuler pour le moment. Les autorités qui craignent des violences ont sécurisé le secteur.

Marine Le Pen a prévu de lancer sa campagne ce dimanche au Zénith de Nantes. Ce qui provoque l’ire d’associations et de syndicats. Un important dispositif de policiers et CRS sécurise actuellement la manifestation. Entre 1500 à 2000 personnes auraient pris part à la marche.

Plusieurs collectifs ont fait circuler des messages sur les réseaux sociaux visant à organiser une opération escargot avant et pendant le meeting de la présidente et candidate du Front National “afin de barrer la route au FN”.

L’action devrait débuter à 12h30 au nord de Nantes par un concert de klaxon. “Nassons le zénith” semble être le mot d’ordre des militants.

France 3

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Bombes incendiaires, mortier et lacrymogène : la manifestation anti-FN de Nantes dégénère

A la veille d’un meeting de Marine Le Pen à Nantes, des centaines de manifestants se sont rassemblés à Nantes, à l’appel de partis, de syndicats et de collectifs de gauche afin de manifester leur hostilité aux idées du Front national.

Quelques centaines de manifestants se sont rassemblés le 25 février dans le centre de Nantes, afin de défiler contre le Front national, à l’appel d’associations de gauche et d’extrême gauche.

Vers 16h, le rassemblement a commencé à dégénérer en affrontement entre manifestants et forces de l’ordre. Un cocktail molotov et des pavés ont été envoyés sur la police, qui a également essuyé de nombreux tirs de mortiers et de bombes incendiaires. La police a répliqué en envoyant des grenades lacrymogène.

Après une période d’accalmie, des manifestants cagoulés ont recommencé à lancer des dizaines de projectiles sur les policiers, près du château de Nantes. Ceux-ci ont riposté par des jets de grenades désencerclantes, dont un éclat a touché le reporter de RT France au bras.

Vers 17h, la police a sommé les manifestants, qui avaient incendié des buissons, de se disperser, avant d’envoyer de nouvelles grenades lacrymogène.

Voyant la tournure prise par les événements et alors que plusieurs vitrines ont été brisées, des commerçants se sont hâtés de fermer leurs volets.

Plusieurs rues de la ville ont été dévastées par le passage du cortège et les affrontements.

Sur place, des policiers en tenue anti-émeutes avaient été déployés, ainsi qu’un hélicoptère et un canon à eau.

Au moins une personne a été arrêtée.

Des slogans aussi divers que «Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartier pour les fachos», «Justice pour Théo», ou encore «Tout le monde déteste la police», ont été scandés.

Le 26 février, la candidate à l’élection présidentielle Marine Le Pen tient un discours au Zénith de Nantes. Ses opposants ont à nouveau prévu des actions.

RT

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