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Un homme, qui s’est introduit, le 17 février dernier, dans le centre hospitalier intercommunal de Castelsarrasin-Moissac (CHICM) et qui se faisait passer pour un infirmier, a agressé, dans leurs chambres, trois femmes de 72, 77 et 92 ans. L’affaire n’est pas banale d’autant que l’une de ces patientes a subi une atteinte sexuelle, son agresseur lui ayant pincé les seins avant de tenter de la faire taire en appuyant ses draps sur son visage.

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«J’ai découvert l’info, ce matin, en lisant «La Dépêche», témoigne Mireille Riol, secrétaire CGT du CHICM. La déléguée du personnel a aussitôt réclamé à la direction de l’établissement la tenue d’un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) d’urgence. «Ce qui s’est passé est inadmissible et a traumatisé le personnel soignant de l’hôpital. Ce problème d’insécurité, qui n’est pas neuf, doit être réglé», insiste la syndicaliste qui pointe du doigt la fermeture de lits en psychiatrie à Montauban et l’absence de soins pour ces patients qui «sont laissés libre sans être pris en charge».

C’est d’ailleurs sur cette dernière piste : celle d’un individu souffrant à la fois de troubles psychiatriques et d’une pathologie sexuelle que les gendarmes de Moissac investiguent depuis dix jours. Une enquête tous azimuts, l’exploitation des quatre caméras de vidéosurveillance disposées aux services d’urgence, récemment rénovées, n’ayant pas permis d’identifier le suspect. Un individu qui a agi pendant un laps de temps sensible pour le personnel soignant
entre 18 h 30 et 20 heures.

«C’est l’heure où tout le monde est mobilisé dans la distribution des repas et des médicaments», assure Mireille Riol. Pas assez précises, les descriptions données par le personnel hospitalier n’ont ainsi pas permis la réalisation d’un portrait-robot. Passant aux cribles les fichiers du FNAEG (Fichier national automatisé des empreintes génétiques) où sont enregistrés les agresseurs sexuels, les enquêteurs épluchent aussi les fiches des «cas pathologiques» de la région : le profil du suspect qui s’attaque essentiellement à des personnes âgées réduisant le champ des recherches.

La Dépêche

Merci à Stormisbrewing

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