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L’invitation d’Alain Finkielkraut, par l’Institut d’études politiques, à se prêter à son «Grand Oral», a suscité un tollé parmi les organisations étudiantes d’extrême gauche et antifascistes. Le philosophe est toutefois parvenu à prendre la parole.

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Entre les étudiants «antifa» et Alain Finkielkraut, les relations ne s’améliorent pas. Déjà expulsé de la place de la République par les «Nuit Debout» en avril 2016, l’intellectuel s’est encore heurté à des groupuscules.

Plusieurs collectifs ont appelé à empêcher Alain Finkielkraut de s’exprimer à Sciences Po dans le cadre d’une invitation que lui avait lancée la grande école. Les activistes de la rue Saint-Guillaume dénoncent une «tribune de deux heures» offerte à l’intellectuel et des «questions complaisantes, sans réelle contradiction, si ce n’est des modérateurs bienveillants».

Alain Finkielkraut, auteur de L’identité malheureuse, parfois classé par ses détracteurs comme «décliniste», voire comme «néo-réac», accèderait ainsi au statut de «facho» selon le collectif «Séminaire autogéré».

Ce n’est pas une première à Sciences Po où les «antifa» veillent au grain. En novembre 2016, Florian Philippot avait dû annuler le «Grand Oral» qui lui était consacré, à la suite du blocage d’un «groupuscule militant».

RT

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