Charles Beigbeder : «Le QG de Fillon est nettoyé des éléments perturbateurs. Epuré.»
– BFM TV, 4 mars 2017, 17h46
Charles Beigbeder : «Quelques dizaines de cadres sur sur 2200 membres du Conseil National Les Républicains ont quitté la campagne de François Fillon. C’est rien. C’est une bonne nouvelle que l’UDI nous quitte parce que franchement, idéologiquement, ils étaient beaucoup plus proches de Macron que de Fillon de toute façon. Quant aux quelques cadres Les Républicains qui partent, souvent en fait on se demande ce qu’ils font aux Républicains car ils sont plus proches de l’UDI et de la gauche. Donc, on va avoir un QG de campagne NETTOYÉ des éléments perturbateurs, ÉPURÉ, qui va pouvoir se concentrer sur la campagne, défendre pied à pied le projet auquel il croit vraiment alors qu’il y en avait certains qui étaient là plus par intérêt personnel pour avoir des postes que par intérêt idéologique. On va avoir une campagne beaucoup plus sereine, avec le soutien total du peuple, et c’est lui qui tranchera le 23 avril et le 7 mai.
Vous pensez que quelques dizaines de cadres, d’apparatchiks, ça empêche le rassemblement ? Le rassemblement, il s’est manifesté fin novembre avec 4 millions de Français qui se sont déplacés et qui ont permis à François Fillon de rencontrer une victoire triomphale. C’est ça qui compte. C’est pas quelques apparatchiks. Demain, au Trocadero, vous verrez des dizaines de milliers, peut-être même plus, de Français qui vont témoigner de leur soutien à François Fillon, et c’est ça le rassemblement !
Patrick Stefanini (démissionnaire) est un professionnel remarquable en termes d’organisation, mais, voilà, il a douté, apparemment dès mercredi, et il en tire les conclusions. Ce n’est pas grave ! Ce qui compte, c’est la rencontre de François Fillon avec le peuple de France. C’est son projet, c’est l’urgence du redressement national, de restaurer l’ordre régalien, immatériel, culturel, c’est-à-dire sortir de la confusion du multiculturalisme, restaurer nos finances publiques, redonner la possibilité à la société civile de créer des richesses dont on a besoin pour financer la solidarité. Et voilà. C’est ça le sujet. Le reste, on voit bien que c’est une tentative désespérée, et qui je pense a échoué, d’empêcher la victoire logique de François Fillon.»