Commerces qui ferment, logements vacants, habitants qui partent s’installer en périphérie, paupérisation de la population… Vous pensez qu’on dresse le portrait du centre-ville de Dunkerque ? Oui, mais pas seulement. Les difficultés que rencontre Dunkerque sont malheureusement communes à la grande majorité des villes moyennes de France.
La dernière étude de Procos, une fédération d’enseignes, publiée en juin, montre que dans les 200 agglomérations de plus de 25 000 habitants qu’elle sonde régulièrement, le nombre de boutiques fermées dans le centre-ville a encore augmenté en 2015, avec une vacance commerciale de 9,5 %, contre 7,2 % en 2012. Le phénomène touche particulièrement les agglos moyennes (moins de 250 000 habitants), avec des villes où plus de 15 % des commerces sont vides, comme par exemple, pas loin de nous, Calais ou Saint-Omer.
Le déclin des commerces n’est qu’un des symptômes qui expriment la mauvaise santé des centres-villes des petites ou moyennes agglos. Le journaliste indépendant Olivier Razemon, spécialiste des questions de transports, s’est penché sur la question.
Merci à Pythéas