Jean-Paul Besset (Ancien député européen EELV), Daniel Cohn-Bendit (Ancien député européen EELV) et Matthieu Orphelin (ancien porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot) voteront pour Emmanuel Macron lors de la présidentielle, le mieux placé, selon eux, pour battre Marine Le Pen.
Nous souhaitons d’abord éviter que la représentante gauloise de la meute nationaliste précipite la France et l’Europe dans une fatale régression.
Or, à l’évidence, le candidat d’En marche ! apparaît être le mieux placé pour rassembler ceux qui veulent par-dessus tout conjurer le pire. Pas seulement au deuxième tour de l’élection présidentielle.
Si nous le voulons, dès le premier tour, un cinglant désaveu électoral peut être infligé à Marine Le Pen (et, en même temps, aux dérives réactionnaires d’une droite à la mode Fillon), événement politique majeur qui viendrait casser la dynamique de l’illusion populiste, identitaire et passéiste souvent présentée comme une irrésistible ascension.
Cependant, en tant qu’écologistes, nous n’irons pas voter pour Emmanuel Macron faute de mieux, en choisissant seulement le meilleur bouclier. Nous choisissons Emmanuel Macron en positif, pour ce qu’il impulse et permet d’envisager : la mobilisation des sociétés française et européenne, hors des totems hypnotiques et des fétiches rassurants, afin qu’elles saisissent la chance de sortir des modèles finissants. Une dernière chance peut être : les Français et les Européens sont à bout, meurtris de peurs, accablés de fractures, en même temps qu’impatients d’espérer et de faire, hors des catégories et des vieux schémas. […]