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08/03/17

Cinquante-quatre jeunes, dont quarante-trois mineurs étaient en garde à vue aujourd’hui. Seuls huit d’entre eux seront déférés devant un juge pour enfant.


Bernard Cazeneuve a accusé mercredi le Front national d'”exploiter” à des “fins électorales” les violences au lycée Suger de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), assurant que le gouvernement ferait preuve d'”une fermeté totale à l’égard de ceux qui s’en prennent à l’ordre public“.

Rappelant que “55” personnes avaient été placées en garde à vue après ces “violences inacceptablesmardi, le chef du gouvernement met en garde dans un communiqué “ceux qui cherchent à exploiter ces violences à des fins électorales“, estimant qu'”ils n’ont comme objectif ni la justice ni l’ordre, mais au contraire de provoquer et d’entretenir le désordre“.

Une réponse au communiqué envoyé mercredi par le Front national. Dans ce texte, Marine Le Pen déplore la “réaction minimale” du gouvernement et appelle à “restaurer l’ordre républicain et reconquérir les territoires perdus de la République“. “Seules une politique de tolérance zéro et la fin du laxisme judiciaire permettront d’y parvenir“, selon elle. La candidate du FN préconise la “responsabilisation des parents par la suppression du versement des aides sociales aux parents de mineurs récidivistes“.

bfmtv




07/03/17

Une cinquantaine de personnes ont été interpellées ce mardi en milieu de journée à Saint-Denis après de violents heurts au lycée Suger. Vers 11heures, plusieurs individus ont réussi à s’introduire dans l’établissement. « Il y a eu des jets de cocktails Molotov et des tirs de mortiers d’artifice dans les locaux», raconte un témoin qui évoque également « trois départs de feu » au sein-même de l’établissement.

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Le lycée a été immédiatement évacué et les cours suspendus pour l’ensemble de la journée. Le lycée Suger, dans le quartier du Franc-Moisin, ne participait pas à la journée nationale de mobilisation dans l’Education nationale et les cours étaient normalement assurés ce mardi.

Lundi matin, à 10 heures, un incident avait déjà eu lieu. Des fenêtres de la salle des professeurs avaient volé en éclats, pulvérisées par des jets de pavés et d’un… four à micro-ondes. Les cours avaient été suspendus pour l’après-midi mais les enseignants n’avaient pas souhaité exercer leur droit de retrait.

(…) Le Parisien

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