Selon l’organisme qui gère le 115 parisien (environ 1 500 appels par jour), quelque mille places d’hébergement vont fermer d’ici à la fin de l’année.
“Quand le préfet de région agit de manière très déterminée, ça marche : on l’a vu avec l’opération exemplaire du centre pour migrants de la Chapelle (XVIIIe)” (Eric Pliez, président du Samu social Paris) .
« C’est très angoissant de ne pas savoir où l’on habitera à la fin du mois, c’est très difficile à vivre ». A l’image de Perle, 67 ans, qui s’est retrouvée là en janvier après un an à dormir dans les bus, les 86 occupants du centre d’hébergement d’urgence (CHU) du 180, rue Pelleport (XXe) ne savent pas où ils séjourneront après le 31 mars. A cette date, leur centre, aménagé depuis fin 2015 dans une ex-maison de retraite de la Ville de Paris en attente de réhabilitation, fermera ses portes pour travaux. Une situation loin d’être isolée, assure le Samu social de Paris qui s’alarme de la sortie de l’hiver pour les nombreux sans-abri parisiens. […]