ME veegt de boel leeg, met geweld pic.twitter.com/s4gwgh46Op
— Victor Schildkamp (@VSchildkamp) March 12, 2017
Charges nu in Rotterdam @eenvandaag https://t.co/G2HgyHHHUr
— Tom van 't Einde (@tomvanteinde) March 12, 2017
Mensenmassa in Rotterdam blijft groeien. Nu ook mensen uit België en Duitsland onderweg. pic.twitter.com/uN78GjLHta
— Arnoud van Doorn (@ArnoudvDoorn) March 11, 2017
Plusieurs centaines de manifestants (dont certains en provenance d’Allemagne), se sont rassemblés samedi soir devant le consulat turc de la ville néerlandaise de Rotterdam. Ils brandissent des drapeaux et exigent de voir la ministre turque des Affaires familiales.
La police a déployé des barrières métalliques et patrouille à cheval afin de contenir les manifestants au-delà du consulat. La ministre de la Famille, Fatma Betul Sayan Kaya, est arrivée aujourd’hui aux Pays-Bas depuis l’Allemagne par la route, après que le gouvernement néerlandais ait révoqué les droits d’atterrissage d’un avion transportant le ministre turc des Affaires étrangères ce samedi.
Le gouvernement néerlandais a déclaré qu’il ne voulait pas que les politiciens turcs fassent campagne parmi la communauté des émigrés turcs résidant aux Pays-Bas. Dans l’après-midi, le président Recep Tayyip Erdogan a réagi en dénonçant des “vestiges du nazisme”. Des propos qualifiés de “fous” et “déplacés” par le Premier ministre néerlandais Mark Rutte.
Quelques heures plus tard, Ankara a annoncé avoir bloqué les accès à l’ambassade des Pays-Bas à Ankara et au consulat du royaume à Istanbul pour “raisons de sécurité”.
“Les résidences du chargé d’affaires de l’ambassade et du consul sont soumises au même traitement”, ont précisé des responsables du ministère turc des Affaires étrangères s’exprimant sous le couvert de l’anonymat.
M. Cavusoglu a pu en revanche se rendre dans la soirée en France, où il doit participer dimanche à un meeting d’une association turque, l’Union des démocrates turcs européens (UETD), qui organise des meetings électoraux pour l’AKP du président Erdogan.
Son avion a atterri vers 20H00 (19H00 GMT) à l’aéroport de Metz.
Une source diplomatique française a confirmé que “le ministère des Affaires étrangères a été informé de la venue du ministre” turc, soulignant “le fait que le ministre turc puisse tenir son meeting tient (…) de la liberté de réunion”.
Merci à Pythéas