Le 3 mars, Mohamed Macalou devait en effet être jugé en comparution immédiate pour ces faits de violence. Il avait décidé de récuser son avocat, empêchant le tribunal de pouvoir se prononcer. Un renvoi de l’affaire avait été décidé au prononcé au 21 mars. Or, ce mardi, sans lien apparent avec le mouvement social qui se tenait à la prison, le prévenu a refusé de quitter sa cellule sans avancer davantage d’explication. Mais rien ne s’opposait plus à son jugement.
Dalia Balciunaityte, présidente du tribunal, a donc dépeint l’agression subie par le surveillant pénitencier du centre de Maubeuge. On en était au moment du dépôt des plateaux repas auprès des détenus et le prévenu, sans motif, a donné un coup de pied violent qui a fait tomber le surveillant. Sa collègue donnera alors l’alerte. À 21 ans, le passé du prévenu est peu glorieux. Condamné à six reprises pour des faits graves, il avait été transféré de la région parisienne vers le centre pénitencier de Maubeuge.
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Merci à Seb du Grand Nord