L’ancien dirigeant du parti indépendantiste britannique Ukip a utilisé l’exemple de l’attaque perpétrée mercredi à Londres pour justifier le décret anti-immigration défendu par Donald Trump.
Un véritable plaidoyer contre le multiculturalisme. Intervenant ce jeudi matin sur la chaîne américaine Fox News, Nigel Farage, l’ancien dirigeant du parti indépendantiste britannique Ukip, qui avait mené campagne en faveur du Brexit en 2016, a estimé que l’attaque terroriste perpétrée mercredi à Londres justifie des mesures contre l’immigration, telles que le décret anti-immigration défendu par Donald Trump pour bloquer l’accès aux Etats-Unis à des ressortissants de pays musulmans.
“Nous avons fait des erreurs terribles dans ce pays”
Comme le rapporte le Guardian, Nigel Farage s’en est pris aux hommes politiques prônant le multiculturalisme et l’immigration non contrôlée en provenance des pays du Moyen-Orient, les accusant “d’inviter au terrorisme”.
“Nous avons fait des erreurs terribles dans ce pays, et cela a vraiment commencé avec l’élection de Tony Blair, en 1997, qui a dit qu’il voulait bâtir une Grande-Bretagne multiculturelle”, a estimé Nigel Farage.
“Le problème avec le multiculturalisme c’est qu’il mène à la division entre les communautés. (…) Les Américains qui observent ce terrible événement survenu à Westminster devraient certainement commencer à se dire que quand Donald Trump essaye de mettre en place des mesures de contrôle, il le fait pour protéger notre pays”, a poursuivi celui qui a plusieurs fois apporté son soutien au nouveau président américain pendant la campagne.
“Si vous ouvrez votre porte, vous invitez au terrorisme”
“Franchement, tous ces gens qui manifestent sur la 5e Avenue à New York et ailleurs devraient longuement réfléchir à ce qu’ils sont en train de faire. Si vous ouvrez votre porte à l’immigration incontrôlée en provenance du Moyen-Orient, vous invitez au terrorisme”, a encore ajouté Nigel Farage, faisant référence aux larges mouvements de protestation qui avaient suivi la signature du décret anti-immigration par Donald Trump, aux Etats-Unis.
De son côté, la Première ministre polonaise Beata Szydlo a établi un lien, ce jeudi, entre l’attaque à Londres et la politique migratoire européenne, estimant que cet événement conforte la décision de Varsovie de refuser d’accueillir des migrants.