Quand Simone Gorsic, institutrice, a pris sa retraite, elle est retournée vivre dans sa commune natale de Crozant dans la Creuse. En février 2016, cette veuve de 71 ans, bénévole auprès du Secours populaire, fait la connaissance de quatre réfugiés kurdes. Elle leur a enseigné le français, mais l’histoire ne s’arrête pas là. Aujourd’hui, Simone a tissé des liens quasi-familiaux avec ces migrants.
Quand j’ai pris ma retraite, mon époux et moi avions décidé de venir nous installer à Crozant, dans la Creuse. Malheureusement, il y a deux ans, mon mari est décédé. Aujourd’hui, à 71 ans, je vis seule dans cette maison familiale.
Depuis quelques années, je me suis engagée dans la vie associative de mon village. C’est ainsi que je suis devenue bénévole au Secours populaire. En 2016, nous avons accueillis plusieurs réfugiés à Guéret. Parmi eux, il y avait quatre jeunes Kurdes. Au départ, je me contentais de leur donner des cours de français pour qu’ils apprennent à lire et écrire notre langue, mais très vite, nous avons tissé des liens bien plus forts.
Aujourd’hui, Pasha, Abbas, Zana et Khalid sont un peu ma seconde famille. […]
Merci à Lolo