Procès d’un racket d’entreprises de BTP à Marseille dans les quartiers Nord. “Les écoutes téléphoniques révèlent les pratiques de TGI, dirigée par Rafik Zeroual – au salaire de 8 000 euros mensuels –, secondé par deux « hommes de main » aux manières fortes”.
“Pour éviter les pressions à l’embauche, les entreprises incluent dans leurs marchés des clauses d’insertion ouvertes aux jeunes des cités où vont se dérouler des chantiers. Ces procédures sont gérées par Pôle emploi et par des associations d’insertion.
« Je n’ai jamais ressenti ailleurs ce chantage, cette pression, a témoigné un promoteur construisant à l’Estaque un ensemble immobilier. A Marseille, les promoteurs budgètent une somme pour le racket. » (…)
La Fédération du BTP estime à 50 millions d’euros le coût annuel, dans les Bouches-du-Rhône, de cette délinquance longtemps tue et non dénoncée à la justice – vols, dégradations, incendies et pertes d’exploitation liées à des chantiers ralentis ou arrêtés. Pour éviter les pressions à l’embauche, les entreprises incluent dans leurs marchés des clauses d’insertion ouvertes aux jeunes des cités où vont se dérouler des chantiers. Ces procédures sont gérées par Pôle emploi et par des associations d’insertion.
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Merci à Cornegidouille