(…) On sait depuis que le locataire de l’Elysée, soucieux de venir en aide au quotidien Libération, dont l’état de santé était alors problématique, avait poliment suggéré à l’industriel de se pencher sur ce journal malade et dont la survie importait pour le chef de l’état, à quelques encablures de l’élection présidentielle: comme un geste qui ne serait pas oublié…De fait, François Hollande vient en soutien de Patrick Drahi à cette époque dans la bataille qu’il mène contre le propriétaire de TF1 et de Bouygues Télécom. Il va sans dire que le ministre de l’Economie au même moment, Emmanuel Macron ne peut non seulement ignorer ces discussions, mais que plus encore, informé et sensibilisé par le chef de l’état, il prend fait et cause pour celui qui a racheté Libération entre-temps . Et mis la main sur l’opérateur de téléphonie mobile. Patrick Drahi, qui avait rassuré et convaincu François Hollande de la solidité de son projet industriel, avait également trouvé en Emmanuel Macron un autre soutien de poids. A la fureur d’un Martin Bouygues, qui n’a pas oublié…
(…) Immédias