Exploités lors de la mise à quatre voies du métro, ils demandent leur régularisation.
“Solidarité avec les sans-papiers! C’est pas les immigrés, c’est pas les sans-papiers, c’est la loi qu’il faut changer!”. Mardi, près de deux-cents manifestants se sont réunis à Bruxelles pour réclamer la régularisation des travailleurs sans-papiers de Belgique mais surtout, des quelques 300 d’entre-eux qui ont travaillé dans le chantier de la mise à quatre voies du métro de la station Arts-Loi, désormais terminé.
Parmi les manifestants: la FGTB, la CSC, la Coordination des travailleurs sans papiers mais aussi quelques personnes ayant participé à la rénovation de la station, qui a duré cinq ans. Après avoir scandé leurs revendications sous les fenêtres du cabinet du ministre Reynders (MR), en charge de Beliris, responsable de la rénovation de la station, les défenseurs des droits des sans-papiers se sont dirigés vers le cabinet du Ministre-président du gouvernement de la région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort (PS). Le porte-parole des sans-papiers, Saïm, a également profité d’un passage devant le cabinet du secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, Theo Francken (N-VA) pour lancer un virulent “Theo Francken, assassin”, très vite repris de plus belle par les dizaines de personnes présentes, avant de rejoindre la station de métro Arts-Loi.
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