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La police a arrêté dix personnes, dimanche en fin d’après-midi, à Bordeaux, lors des heurts qui ont ponctué la manifestation contre le meeting de Marine Le Pen.

Une manifestation a réuni 700 personnes selon la police, 2.000 selon les organisateurs, dimanche après-midi à Bordeaux (Gironde), contre le meeting de la candidate présidentielle du FN Marine Le Pen. Elle a été émaillée de heurts avec les forces de l’ordre. La police indique avoir procédé à dix interpellations dans le courant de l’après-midi mais ne fait pas état de blessés.

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Le Parisien


Quelques incidents ont émaillé la fin de la manifestation anti-FN hier à Bordeaux. 7 majeurs sont toujours auditionnés.

Sept hommes et femmes, tous majeurs, sont encore en garde à vue ce lundi matin à Bordeaux. Ils ont été interpellés avant et pendant la manifestation organisée dans les rues de Bordeaux, contre la venue de la candidate du Front National Marine Le Pen.

Hier, ils étaient un millier à se retrouver derrière les banderoles et drapeaux du CNT, Sud-Solidaires, de la CGT et du NPA. Mais la tension est montée Cours Victor Hugo et un petit groupe a brisé plusieurs vitres notamment celles d’une banque.

Mais des interpellations ont eu lieu avant et pendant la manifestation parmi ceux qui avaient été repérés portant des cagoules, des bâtons, lançant des pierres ou fumigènes.

Une enquête est en cours et le parquet décidera dans la journée des suites à donner. Comparution immédiate devant le tribunal, convocation à se présenter plus tard devant la justice ou ils peuvent aussi être relâchés.

France 3



Plus d’un millier de personnes ont manifesté dimanche après-midi à Bordeaux contre un meeting, organisé au même moment, de la candidate présidentielle du FN Marine Le Pen, une manifestation émaillée de quelques heurts avec les forces de l’ordre.

Environ 700 personnes selon la police, 2 000 selon les organisateurs, s’étaient rassemblées place de la Victoire, à quelque 10 km du Parc des expositions de Bordeaux-Lac, où la présidente FN tenait meeting. Puis elles ont suivi, pour l’essentiel sans incident, un parcours à travers les rues du centre-ville, jalonnées d’une imposante présence de CRS et gendarmes mobiles.

“Ni au pouvoir, ni dans la rue, ni dans les têtes : ne laissons pas le fascisme s’installer !” était le mot d’ordre de la manifestation, à l’appel de plusieurs syndicats et organisations dont Sud-PTT, AC ! Gironde, la CGT, Coordination Jeunes, le collectif antifasciste Le Pavé Brûlant, la CNT, le NPA, notamment. Le candidat présidentiel du NPA Philippe Poutou participait au rassemblement, assurant à des journalistes “être présent en tant que citoyen, davantage que candidat. Pendant la campagne, le combat quotidien continue contre l’extrême-droite, le FN, qui n’est pas “juste un autre adversaire électoral”, mais un danger”, a-t-il ajouté.

Vers la fin du parcours, plusieurs manifestants, qui avaient défilé cagoulés vers la tête du cortège, s’en sont pris à des vitrines, puis aux forces de l’ordre, leur jetant des boulons, pavés, canettes et projectiles divers, a-t-on constaté sur place. La police a répliqué par quelques tirs de gaz lacrymogènes, avant que la manifestation, un temps coupée en tronçons, ne reprenne son cours dans le calme, jusqu’à son terme vers 17 h 30. Plusieurs syndicalistes présents ont dénoncé une volonté de quelques participants “d’en découdre” et de “saboter” la manifestation.

La police a procédé à dix interpellations dans le courant de l’après-midi, sans en communiquer les motifs. Elle n’a pas fait état de blessés. “Bordeaux, Bordeaux, AntiFa” (sciste, NDR) “Marine, casse-toi, Bordeaux n’est pas à toi”, figuraient parmi les slogans de la manifestation. La banderole de tête de cortège, mené par les “antifa”, entre pétards et fumigènes, clamait : “Le fascisme est un poison, soyons l’antidote”.

Midi Libre


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