Entre le devoir de réserve des fonctionnaires, la symbolique de la représentation du corps des bibliothécaires et la crédibilité d’une revue professionnelle, cette polémique soulève plusieurs questions.
Où se situe le curseur, pour un fonctionnaire, entre liberté d’expression et devoir de réserve ? Peut-on tout dire, sans aucun filtre, depuis son compte privé d’un réseau social, alors que l’on représente plus ou moins une profession, de surcroît par une activité de direction d’une revue professionnelle, soumise à la déontologie ? Ce sont quelques unes des questions que pose la polémique qui agite depuis hier le petit monde des bibliothèques sur les réseaux sociaux.
En cause, plusieurs messages postés sur Facebook par Anne-Sophie C., conservatrice des bibliothèques et rédactrice en chef du Bulletin des Bibliothèques de France, publié par l’Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (Enssib).
(…) Archimag