Quand un Français indécis rencontre un étranger vivant en France, le premier peut aller voter pour le second. Telle est l’idée du collectif Alter-votants.
Cette nouvelle espèce de vote par procuration ne s’annonce pas toujours, pour ceux qui vont se rendre aux urnes pour d’autres, sans douleur. Le 23 avril 2017, Marie Gillier, 24 ans, doctorante en sociologie, glissera dans l’urne un bulletin au nom d’Emmanuel Macron, le candidat préféré de son binôme Hamze Ghalebi. Un choix pourtant éloigné de ses propres convictions politiques, mais qu’elle assume : «Bien qu’ils contribuent à la société, montent des projets, les étrangers ne sont pas reconnus. Donner ma voix à un réfugié est un acte politique que je considère plus fort que de voter. Je ne veux pas seulement changer de parti, je souhaite faire avancer la société.» […]
Merci à mamic et Alex