C’est à un « soulèvement pour la paix » que l’évêque Franz-Josef Overbeck a appelé à Pâques les chrétiens de toutes confessions, en liant cela à une exigence claire : « À cette fin, nous devons changer nos habitudes et renouveler nos façons de penser, extirper de nos cœurs la nostalgie et le désir fautif d’une patrie fermée avec des frontières, et nous devons avoir dans le même temps le courage d’une société ouverte et d’une église ouverte » […]
La remarque sur la « nostalgie et le désir fautif d’une patrie fermée » vise manifestement ceux qui critiquent la politique envers les réfugiés de ces dernières années, dans le monde politique ou dans la société. L’évêque d’Essen continue ici visiblement sur la lancée de son sermon du dimanche de la Charité en septembre 2015, lorsqu’au plus fort de la crise des réfugiés lors de l’ouverture des frontières il avait salué avec enthousiasme un « nouveau monde ». […]
(Traduction Fdesouche)